Dans la petite bourgade de Beaucanton-sur-Seille, le concours annuel du « Plus Gros Radis » s’est conclu sans vainqueur, provoquant une vague d’indignations sans précédent.
Depuis dimanche, la tranquillité de Beaucanton-sur-Seille (pop. 123) n’est plus qu’un lointain souvenir. Le traditionnel concours du « Plus Gros Radis » organisé chaque année depuis 1956 s’est terminé dans une confusion totale lorsque les juges ont décidé, pour la cinquième fois consécutive, de ne désigner aucun gagnant.
Selon Jean-Pierre Laveur, président du comité d’organisation, le niveau de cette année était si exceptionnel qu’il était impossible de faire un choix. « Tous les radis étaient si imposants, si rouges, si brillants… comment voulez-vous décider lequel est le meilleur ? » a-t-il déclaré lors d’une interview impromptue dans son potager.
La non-décision a cependant déclenché un tollé parmi les autres concurrents. Gaston Bichot, un participant de longue date, a menacé de boycotter le concours à l’avenir, déclarant : « C’est un véritable scandale ! On ne peut pas s’investir pendant des mois, bichonner ses radis, pour se retrouver au final sans la moindre distinction. C’est une offense pour tous les jardiniers de Beaucanton! »
L’affaire prend un tournant piquant, car une poignée de résidents ont lancé une pétition exigeant que le concours soit refait, ou qu’un « Radis d’Honneur » soit attribué à tous les participants. Dans une bourgade où le plus gros radis est symbole de prestige et objet de fierté, ces contestations ne font qu’attiser les flammes d’un débat déjà très animé.
« Croyez-moi, vous n’avez pas vu un village divisé tant que vous n’avez pas vu Beaucanton-sur-Seille pendant la Rave des Radis », a déclaré Bichot, le regard fixé sur son précieux potager.
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