Au début : L’association des poulets de Basse-Courville est en émoi à cause du traditionnel championnat de pétanque qui risque, cette année, de perturber leur tranquillité.
Il ne s’agit pas d’une simple contrariété, mais d’une véritable crise. Les gallinacés de Basse-Courville sont mécontents. Le motif de leur courroux : le championnat de pétanque annuel qui, cette fois-ci, pourrait empiéter sur leur terrain de promenade traditionnel. Une situation qui ne va pas sans causer un certain émoi au sein de l’association locale des poulets.
“Nos chers volatiles ont toujours été respectés dans notre charmant village. Nous n’avons pas l’intention de laisser ces boulistes sans scrupules perturber leur paisible routine”, rouspète Gérard Plumet, président de l’association des poulets de Basse-Courville.
Depuis plusieurs jours, les membres de l’association multiplient donc les actions pour empêcher le déploiement du championnat sur le dit terrain, occupé habituellement par une cinquantaine de poulets. Pétition, manifestations, barricades, tout est bon pour défendre le droit à la tranquillité des gallinacés.
Un bouliste anonyme, en colère contre cette mobilisation, a déclaré : “Je ne comprends pas tout ce remue-ménage. Les poulets peuvent bien se promener ailleurs pendant quelques jours, non ? Qu’est-ce qui est le plus important : nos traditions sportives ou le confort de quelques volailles ?”.
La tension est donc palpable à Basse-Courville à l’approche du championnat. Pour l’heure, aucune solution n’a été trouvée et c’est dans un climat de suspicion que les boulistes préparent leur compétition, sous le regard inquiet des poulets et de leurs défenseurs. Gérard Plumet prévient : “Il ne faut pas sous-estimer la colère d’un poulet perturbé. Nous sommes prêts à aller jusqu’au bout pour sauvegarder leurs droits”.
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