Les horloges d’un village espagnol ont commencé à fondre pendant une vague de chaleur, déformant l’échelle du temps dans un spectacle onirique.
A Figueras, un petit village catalan, un phénomène déconcertant se produit depuis quelques jours. L’étrange anomalie a commencé lorsque les horloges traditionnelles dans les maisons et les entreprises ont commencé à se transformer lentement en montres molles, à la manière de celles immortalisées par Salvador Dali dans sa célèbre œuvre, “La persistance de la mémoire”.
Figueras est désormais en proie à un décalage horaire absurde. Les aiguilles des horloges, maintenant lâches et pendantes, semblent fonctionner selon leur propre logique non linéaire, transformant des minutes en heures et des secondes en jours. Les citadins, intrigués, ont pris l’habitude d’observer ces horloges fondantes pour essayer de déchiffrer cette nouvelle échelle du temps. La désorientation est à son paroxysme, mais l’air est rempli d’une sorte de joie surréaliste.
“Ce qui est fantastique, c’est que personne ne semble s’inquiéter de la situation. Nous sommes tous comme des enfants, émerveillés par ce spectacle insensé”, témoigne Maria Gonzalez, propriétaire d’une boulangerie locale, regardant son horloge à pendule, désormais puissamment incurvée et étirée vers le sol.
Pour ajouter à l’étrangeté, une citation prétendument de Dali lui-même est apparue dans le centre du village, peinte sur un mur en grandes lettres rouge vif : “Le temps est le meilleur auteur : il trouve toujours une fin parfaite”. Le conseil municipal, loin de chercher à résoudre ce mystère, l’a embrassé comme un nouveau tourisme spontané et un hommage au peintre surréaliste local.
Alors que les horloges continuent de fondre à Figueras, les habitants s’adaptent à leur nouvelle réalité onirique. De plus en plus d’entre eux préfèrent maintenant se réveiller au chant du coq que de compter sur leurs montres molles. Après tout, comme le disait si bien Dali, “Il ne faut pas avoir peur de la perfection, car on n’atteindra jamais”.
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