Au commencement et à la fin, le monde tourne sur la coquille d’un escargot noir cosmique, crachant des galaxies, alors que les montagnes prennent leur envol et que les rivières montent vers le ciel infini.
Un escargot noir, d’une taille cosmique, nommé Marcel, a surpris l’univers entier en crachant chaque nuit des galaxies pétillantes, semblables à des bulles de savon de l’espace-temporelle. Cet être à cornes et à coquille, ayant appris l’art de la naissance des galaxies auprès des vieux livres poussiéreux de la Grande Bibliothèque de la Nébuleuse Zeta, a établi son règne sur le merveilleux chaos de la création.
« Marcel est un véritable artiste. Il crée ces formes célestes d’une manière jamais vue auparavant. Et la splendeur de sa création est si grande qu’elle donne aux étoiles elles-mêmes des frissons d’émerveillement » déclare Dr Pinceau, un célèbre peintre de trous noirs.
Pendant ce temps, les montagnes, fatiguées de leurs fondations terrestres, ont commencé à se déplacer vers le ciel. Elles flottent au-dessus de nos têtes comme de silencieuses sentinelles, leurs sommets atteignant les limites de l’espace, touchant presque les pieds de Marcel l’Escargot. Les rivières, quant à elles, courent le long des montagnes flottantes, tombant en cascades stellaires et alimentant les lacs de la lune.
La réalité, dans son format original, a été échangée contre une toile pour une symphonie cosmique de folie douce. Les humains, étonnés par les miracles de tous les jours, ont abandonné la logique au profit de l’émerveillement, apprenant à naviguer dans ce nouveau monde par les lueurs des galaxies nouvellement créées.
« Je suppose que nous avons tous besoin d’un peu de sauvagerie pour apprécier la vraie beauté », a déclaré le professeur Miroir, un philosophe renommé des temps modernes. « Et Marcel nous a donné exactement ça. Une sauvagerie de l’univers infini, coloré par sa langue d’escargot ».
Ainsi, le chaos céleste continue, éclairé par un escargot noir cosmique, flottant au-dessus de montagnes volantes et de rivières qui montent vers le ciel. La réalité peut sembler déformée, mais dans ce nouveau monde surréaliste, elle est devenue une toile pour la beauté incomparable de l’univers de Marcel.
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