Des failles spatio-temporelles semblent s’être infiltrées dans notre système administratif. Du moins, c’est ce que laisse supposer le cas d’un citoyen déclaré simultanément en vie et mort par des services administratifs différents.
Il semble que la réalité ait décidé de prendre un congé sabbatique dans notre administration. En effet, Martin Durand, citoyen ordinaire, s’est retrouvé pris dans le tourbillon de l’absurdité bureaucratique. Il a été déclaré mort par l’Office de la Santé Publique, alors qu’il venait de recevoir sa nouvelle carte d’identité validée par la Mairie.
“Je suis à la fois vivant et mort, selon l’administration”, s’indigne Martin Durand. “Je dois encore payer mes impôts, mais apparemment, je n’ai plus le droit de vote parce que je suis mort. Comment peut-il y avoir une telle incohérence ?”
La situation a déclenché un engrenage administratif désolant. Les services se renvoient la balle, se dédouanant de toute responsabilité. L’Office de la Santé Publique déclare qu’il ne peut modifier le statut de Martin sans une preuve formelle de sa résurrection, tandis que la Mairie affirme qu’il est impossible d’annuler un document officiel une fois délivré.
Toutefois, cette situation kafkaïenne a aussi ses avantages. Selon une citation imaginaire de Albert Einstein, “L’absurdité est une variable constante de l’univers. Parfois, elle frappe avec une intensité supérieure. Tirons-en des leçons.” Martin Durand en tire une leçon surréaliste : il envisage maintenant de profiter pleinement de cette double existence en échappant à certaines contraintes de la vie courante.
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