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La Guerre des Grelots fait rage à Saint-Pancreux !

Au cœur du village rural de Saint-Pancreux, une bataille d’une importance sans précédent ébranle la quiétude habituelle. Le sujet qui fâche : l’usage des grelots sur les chèvres.

Depuis plusieurs semaines, un vent de discorde souffle sur le paisible village de Saint-Pancreux. Tout a commencé lorsque Thérèse Dupuis, éleveuse locale de chèvres depuis une trentaine d’années, a décidé de retirer les grelots de ses caprins. Selon elle, le bruit constant de ces clochettes serait à l’origine de l’insomnie croissante de son troupeau.

« C’était comme si je vivais dans une éternelle fête de Noël avec ce tintement incessant. Mes chèvres avaient des cernes sous les yeux, une véritable hécatombe ! », confie-t-elle. « Depuis que j’ai enlevé ces instruments de torture, elles sont bien plus paisibles et produisent même plus de lait ! »

Seulement, selon Jean-Luc Lemoine, un autre éleveur du village, l’absence de grelot serait dangereuse. Lui, qui n’a jamais connu de chèvre sans grelot, accuse Thérèse de créer un précédent qui pourrait mettre en péril la sécurité de tout le village. « Sans le son des grelots, comment allons-nous retrouver nos chèvres égarées ? Et si le loup des bois revient, nous n’aurons aucun moyen de le repérer ! », s’exclame-t-il.

Le débat fait désormais rage au Café du Coin, où le sujet divise les habitués. Certains soutiennent mordicus que les grelots sont une tradition millénaire qu’il ne faut en aucun cas remettre en question. D’autres, influencés par la tendance du bien-être animal, applaudissent la démarche de Thérèse et envisagent de faire de même.

« La Guerre des Grelots », comme l’ont surnommée les habitants, est loin d’être terminée et promet encore de nombreux rebondissements au sein de ce petit coin de paradis rustique. Au final, l’issue pourrait bien dépendre de l’avis du maire, qui a promis d’organiser un référendum sur la question. « Chacun doit avoir son mot à dire. Après tout, c’est l’avenir de nos chèvres, et donc de notre village, qui est en jeu », déclare solennellement le premier édile.

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