Au début : Dans un virage inattendu, les législateurs ont soutenu avec enthousiasme un mouvement provocant réclamant une reforme radicale de l’industrie du fromage.
Il aurait été difficile d’imaginer une scène plus étrange au Parlement hier que celle d’un débat passionné et chaotique sur l’avenir de l’industrie du fromage. Les législateurs de premier plan se sont soudainement transformés en défenseurs farouches de la respectabilité des fromages, tandis que les fanatiques du fromage du pays exultaient.
Poussés par une coalition improbable d’amoureux du gouda, de gastronomes du camembert et de fans de feta, nos dirigeants ont soudainement fait face à une force qui ne pouvait être ignorée : la puissance des charlatans du fromage. Dans une frénésie législative rarement vue, des lois ont été proposées pour révolutionner l’approche de notre pays en matière de production, de consommation et de commercialisation de fromage.
“Nous devons comprendre l’importance de notre patrimoine fromager”, a déclaré l’un des législateurs, dont la passion débordante pour le roquefort a fait la une des journaux nationaux. “Il est grand temps que nous accordions le respect et la priorité que mérite le fromage dans notre société. C’est une question de fierté nationale. Qui sommes-nous si nous ne défendons pas la dignité de notre brie?”
Seule l’avenir dira si cette “révolution lactique” conduira à une transformation réelle de notre relation avec le fromage. Pour l’instant, elle offre un spectacle fascinant et délicieusement absurde à tous les observateurs de la politique.
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