Un ballet énigmatique de girafes démantelées s’engage majestueusement dans la mélodie silencieuse d’un monde obscur. L’insondable réalité s’effrite devant leur règne inéluctable.
La brigade des girafes élastiques a pris d’assaut l’invisible empire des ombres, dans un spectacle onirique qui défi l’ordre conventionnel de notre réalité. Ces créatures longilignes et aberrantes, aux cous démesurément pliables, naviguent sans effort à travers les murs de brouillard et de brume de notre perception habituelle.
« Leur règne est imminent, inévitable et surtout, irréel », témoigne un chardonneret spectral échappé du tourbillon de l’absurdité. Le ramage aigu du volatile spectral, observable uniquement dans le prisme de l’imaginaire délirant, résonne telle une prémonition dans l’éther.
Ce curieux théâtre de l’absurde voit les girafes désarticulées, maîtresses de l’obscurité, jouer aux échecs avec les chimères de notre subconscient. Les pièces, translucides et ondoyantes, semblent s’animer sous les coups de leurs longues langues versatiles, dans une partie dont les règles échappent à notre entendement.
Le chardonneret spectral, dans sa sagesse absurde, déclare : « Il y a plus de choses entre le ciel et la terre que dans toute notre philosophie. Et les girafes désarticulées en sont le testament vivant. » Ces paroles, bien que nées dans un monde de fantaisie, recèlent une vérité dérangeante. Après tout, ne sommes-nous pas tous, à notre manière, des girafes désarticulées dans le royaume des ombres invisibles ?
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