Au commencement, des girafes éloquantes demandent à être entendues sur la scène internationale. Elles choisissent les Nations Unies comme plateforme pour passer leur message.
Surprenant tout le monde, une délégation de girafes éloquentes a interrompu l’Assemblée générale des Nations Unies aujourd’hui. Les long-coussins majestueux, vêtus de cols diplomatiques sur mesure, ont présenté un discours bien formulé, exigeant que leur espèce soit représentée dans les délibérations mondiales. Bien que perplexes, les délégués ont respectueusement écouté.
« Le temps est venu de reconnaître notre sagesse ancestrale », a déclaré la girafe ambassadrice, Gisèle, en faisant allusion à la longue histoire de son espèce sur la planète. « Nous avons été témoins des activités humaines depuis des siècles, restant silencieux, mais aujourd’hui, nous demandons un siège à la table – ou plutôt, en raison de notre hauteur, un siège à côté de la table. »
L’ambassadrice Gisèle a ajouté : « Nous promettons de ne pas mettre nos têtes dans le sable comme certaines espèces que nous connaissons, mais d’apporter notre vision claire et élevée des défis mondiaux. Après tout, de notre point de vue, nous pouvons voir bien plus loin que n’importe quel autre animal. »
L’argument des girafes a reçu un accueil mitigé parmi les délégués humains, certains étant ouvertement sceptiques, tandis que d’autres étaient visiblement émus par l’éloquence et la passion de l’ambassadrice Gisèle. Cette dernière n’a pas été découragée par la réaction et a conclu en citant un célèbre adage de la savane: « Une girafe ne change pas les taches de son pelage, mais elle peut changer la vision du monde ».
Malgré l’absurde de la situation, le message des girafes a été bien reçu : la voix de tous les habitants de la planète, qu’ils soient humains ou non, doit être entendue et respectée. Après tout, ne sommes-nous pas tous des citoyens du monde, deux ou quatre jambes, petits ou grands, à plumes ou à fourrure? La question reste ouverte…
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