Au commencement, des chimères aux couleurs de nectar déhanchées sur une polka de vacillements.
Il était une fois, dans notre monde syncopé, un orchestre d’abeilles a décidé de poser ses ailes sur le sommet du Mont Everest pour jouer la première Symphonie Invisible. Ce spectacle auditif, qui défie toutes lois de la logique et de la gravité, a transcendé le battement de la réalité en une valse d’échos et de bourdonnements mélodieux.
Dirigé par le chef d’orchestre renommé, Stamboul Pamplemousse, l’orchestre, connu sous le nom de « Zum-zums d’or », a choisi le plus haut sommet du monde pour offrir ce concert inédit. Les abeilles, contre toute attente, ont suivi le rythme de la musique en oscillant d’un tempo à l’autre, illuminant la neige du Mont Everest de mille feux.
Stamboul Pamplemousse, en parlant de cette expérience, s’est exprimé avec des mots aussi oniriques que le spectacle lui-même: « Nous avons tissé ensemble les fils de la connaissance et de l’ignorance, créant une tapisserie sonore qui a fait trembler le silence éternel de la montagne. En dépit du vent glacial, nos coeurs étaient chauds, palpitants au rythme de la symphonie que seules les abeilles savent jouer! »
Ce voyage musical s’est terminé par une ovation silencieuse de la part de la montagne, qui semblait secouer sa crinière blanche en signe d’approbation. Nous ne pouvons qu’attendre avec impatience le prochain acte de ce théâtre surréaliste des cieux, où la réalité et le rêve se confondent en une mélodie inaudible mais vibrante, digitalisée par l’orchestre des abeilles au sommet du monde.
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