Plongée surréaliste au coeur du labyrinthe administratif

Accroche: Le quotidien de nombreux citoyens est devenu un parcours du combattant du plus pur style kafkaïen. La logique et le bon sens semblent parfois absents des couloirs de notre administration.

Le monde de l’administration est souvent comparé à un labyrinthe complexe, une machine labyrinthine où les citoyens se perdent. Les incohérences désorientent même les plus résistants d’entre nous, nous projetant dans une réalité qui ressemble plus à une oeuvre de Kafka qu’à un processus bureaucratique rationnel.

Prenez par exemple, M. Dupont, qui a voulu simplement renouveler son passeport. Après avoir soumis une demande en ligne, il s’est vu demander de se rendre en personne à l’administration pour fournir une photo numérique de son visage. L’ironie de devoir fournir une « photo numérique » en « personne » a fait sourire M. Dupont. Une semaine plus tard, M. Dupont a reçu par courrier une lettre lui ordonnant de récupérer son nouveau passeport en personne… dans un autre département!

« Il semble que le simple fait de fournir un service au public implique de le faire le plus difficile possible », déplore M. Dupont, qui a dû prendre deux jours de congé pour se conformer aux exigences de l’administration. « J’ai demandé pourquoi mon passeport avait été envoyé dans un autre département, et on m’a répondue que c’était parce que j’avais utilisé le formulaire 3B au lieu du formulaire 3A. Mais personne ne m’avait dit qu’il y avait deux formulaires différents! »

Il semble que l’absurdité soit devenue la pierre angulaire de notre administration, poussant les citoyens à se demander si tout cela n’est finalement qu’une immense farce. « C’est absurde et extrêmement frustrant », déclare M. Dupont, qui s’interroge sur la logique même du système. “On dirait que l’on vit dans une nouvelle version du ‘Procès’ de Kafka”

On peut se demander, à la fin de la journée, si cette absurdité est le produit d’un système mal conçu, ou si elle reflète une sorte de cruauté inhérente de l’administration, qui semble tirer une certaine satisfaction à faire tourner ses citoyens en rond. Pour l’instant, la question reste sans réponse…