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Titre accrocheur : Le Grand Labyrinthe des Services Publics : Un Tourbillon Sans Sortie?

Accroche : Égaré dans le dédale de l’administration, un citoyen reste perdu pour trois mois, sans parvenir à obtenir un simple permis de conduire. Un voyage dans l’absurdité kafkaïenne du service public.

Le cas inouï de Monsieur Dupont, un honnête citoyen, est devenu l’illustration parfaite du labyrinthe infernal que peut parfois s’avérer être l’administration. Monsieur Dupont, la soixantaine bien sonnée, avait simplement entrepris de renouveler son permis de conduire. Trois mois plus tard, il est encore dans l’attente, courant après des documents perdus dans les méandres des services publics, malgré sa régularité à honorer les tracasseries administratives.

L’histoire a commencé lorsque M. Dupont s’est rendu au bureau du service des permis de conduire local pour soumettre son dossier. Après avoir fourni tous les documents demandés, on l’a informé qu’il devait fournir un formulaire supplémentaire, le fameux ‘Formulaire X72bis’ qui, évidemment, n’était pas mentionné sur la liste des pièces à fournir initialement.

M. Dupont s’est alors aventuré dans une quête interminable pour trouver et remplir le précieux document. Chaque bureau qu’il visitait le renvoyait vers un autre, chaque agent qu’il rencontrait était sûr de ne pas être le bon interlocuteur pour le fameux formulaire. « Le plus absurde, c’est que chaque bureau que je visitais était situé de l’autre côté de la ville par rapport au précédent. On aurait dit qu’ils voulaient mettre le plus de kilomètres possible entre moi et ce formulaire. À un moment donné, j’étais presque sûr que le formulaire n’était qu’un mythe ! « , se lamente M. Dupont.

La situation kafkaïenne de M. Dupont est bien plus qu’un anachronisme dans notre ère moderne, aux technologies effrénées. C’est une caricature édifiante de nos institutions, un miroir tendu à notre administration qui semble souvent plus portée à perdre le citoyen dans un dédale de complexités qu’à lui faciliter la tâche. N’oublions pas cette fausse citation de Kafka lui-même : « Le labyrinthe de l’administration est une gigantesque machine, dont personne ne sait plus qui l’a construite, comment elle fonctionne, ni comment s’en échapper. »

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