Coup de tonnerre à Petit-Mesnil : l’association des jardiniers accuse Yvan Lebrun, résident local, d’avoir utilisé du compost non-organique pour aider son potager à prospérer.
Tout commence lors d’un échange informel devant le fleuriste du village, où Bertrand Descamps, président de l’association des jardiniers de Petit-Mesnil, aurait découvert des sacs de compost commercial non-organique dans le coffre de la voiture d’Yvan Lebrun. L’information s’est rapidement propagée et a suscité l’indignation parmi les membres de la communauté jardinage du village.
« Nous sommes une communauté respectueuse de l’environnement », confie Agnès Boulanger, membre de l’association. « Si ces allégations sont avérées, il s’agit d’une véritable trahison de nos valeurs communes. Nous avons toujours prôné l’utilisation de compost organique fabriqué localement pour nourrir nos jardins. »
En effet, à Petit-Mesnil, le compost est une affaire sérieuse. Chaque année, l’association organise un concours pour le meilleur compost, et Yvan Lebrun remporte fréquemment le prix.
Dans une déclaration à la presse, Yvan Lebrun a nié l’accusation, affirmant qu’il avait acheté le compost non-organique dans un but éducatif. « Je voulais montrer à mon fils la différence entre le compost organique que nous produisons et le compost commercial, » explique-t-il. « Je n’aurais jamais imaginé que cela pourrait provoquer une telle controverse. »
Dans tous les cas, l’affaire a semé la zizanie au sein de la communauté de jardiniers. « C’est comme si on avait perdu notre innocence, » soupire Agnès Boulanger. « Nous ne pourrons plus jamais regarder un tas de compost de la même manière. »
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