Au cœur de l’Himalaya, une caravane de souliers écarlates danse une sarabande endiablée, défiant les lois de l’espace et du temps. Une harmonie céleste qui ébranle nos certitudes.
Dans l’azur glacé qui coiffe l’Everest, des souliers flamboyants entament une danse envoûtante. Ils brillent, virevoltent, se balancent au rythme d’un flamenco endiablé, comme sous l’effet d’un phénomène inexplicable. Certains évoquent un nouveau ballet des particules quantiques, d’autres une chorégraphie élaborée par l’étoile Zeta Orionis qui s’ennuierait.
Ce ballet aérien a été observé par un trio de sherpas aux yeux écarquillés : “Moi j’ai vu des chaussons, de ceux qui claquent sur le sol lors des férias andalouses. J’ai vu leurs rubans écarlates s’emmêler au firmament, dessiner d’étranges constellations dans le ciel himalayen”, raconte Tenzing, l’un des témoins.
La montagne, auparavant rude et inhospitalière, résonne désormais du chant des talons contre les rocs, et des claquements rapides et rythmés des chaussures qui, en dépit de leur apparente anomalie, dansent dans une harmonie parfaite. “C’est comme si les étoiles se mêlaient de m’enseigner quelques pas oubliés”, confie Sherpa Ang Dorjee, un autre témoin.
Dalí lui-même, pourtant expert en absurdités, n’aurait pas renié cet événement cosmique. Comme il le disait lui-même : “Ce que l’on appelle la réalité est une illusion liée à la pression de la chaussure sur le pied”. Aujourd’hui, son esprit semble avoir trouvé un nouveau terrain de jeu au sommet du monde. Et nous, simples mortels, nous nous émerveillons face à cette farandole de souliers qui défie l’entendement, et nous rappelle que l’absurde, parfois, fait simplement danser la vie.
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