Entre les limites du réel et de l’imaginaire, l’inconcevable se déroule sur le tapis des probabilités. L’impensable a pris forme, les horloges fondent et les éléphants volent dans nos rues.
Boulversant l’ordre du temps et de l’espace, le quotidien est devenu une toile surréaliste. Les horloges, autrefois garantes de l’heure et du rythme de la vie, ont commencé à fondre comme du beurre au soleil. Les aiguilles se contorsionnent, formant des spirales hypnotiques. Les chiffres se dilatent et se contractent, parfois disparaissant complètement, laissant les horloges nues, sans retenue ni rythme.
Parallèlement, les éléphants, créatures terrestres connues pour leur force et leur statut de géants, ont brisé les chaînes de la gravité. Ils planent au-dessus des toits, dérivant doucement au gré des courants d’air, leurs grandes oreilles agissant comme des ailes. Leurs trompes s’agitent, soufflant des notes de musique inaudibles, en harmonie avec les échos de l’univers.
“Le monde a cessé d’être la scène du normal et du prévisible. Nous sommes tous des acteurs dans une pièce de théâtre surréaliste, où le scénario est écrit par le caprice du rêve,” déclare un passant, son regard perdu dans le spectacle de l’absurde qui se joue au-dessus de lui.
Face à ce chaos éblouissant, la vie continue de manière remarquablement ordinaire. Les gens se sont adaptés à leurs horloges fondues, vivant au rythme déformé du temps. Les éléphants volants sont devenus une autre couleur dans le ciel urbain, ajoutant une dose de mystère à notre existence monotone. Le surréalisme s’est ancré dans la réalité, prouvant une fois de plus, que la vie elle-même peut être l’art le plus étrange.
Be First to Comment