Un remaniement électoral inattendu conduit à l’élection d’un troupeau d’hippopotames à l’Assemblée nationale. La classe politique est en plein chaos, cherchant à comprendre cet évènement sans précédent.
Tout a commencé lorsqu’un groupe de hackers engagés, les “Cyber-Hippo”, a réussi à pirater le système de vote électronique du pays. Le but de leur action n’était pas de soutenir un candidat en particulier, mais simplement de montrer les failles de notre système politique. Pour ce faire, ils ont programmé toutes les machines à voter pour élire… des hippopotames.
“Nous voulions simplement souligner l’absurdité de notre système de vote. Nous n’avions aucune idée que notre blague prendrait une telle ampleur”, a déclaré le porte-parole des Cyber-Hippo, qui a souhaité rester anonyme. “Nous sommes aussi surpris que tout le monde. Nous pensions que les votes seraient annulés et que de nouvelles élections seraient organisées. Au lieu de cela, nous avons maintenant 577 hippopotames qui occupent les sièges de l’Assemblée nationale”.
L’actuel Président de la République, apparemment aussi déconcerté que le reste du pays, a déclaré : “Il est clair que nous faisons face à une situation inédite. Mais même si ce sont des hippopotames, ils ont été élus démocratiquement et nous devons respecter ce choix”.
En attendant, le zoo de Vincennes se prépare à accueillir les nouveaux députés et a déjà annoncé qu’il mettait en place des infrastructures adaptées, incluant un hémicycle aquatique et des plateaux de pâturage à volonté. “C’est une situation pour le moins inhabituelle, mais nous sommes prêts à relever le défi”, a déclaré le directeur du zoo, Bernard Laplante.
En dépit du chaos, cette élection inattendue a suscité un débat national sur la façon dont nous votons et sur qui mérite de nous représenter. Alors que certains appellent à une annulation immédiate des élections, d’autres soutiennent que les hippopotames font un travail aussi bon, sinon meilleur, que nos politiciens traditionnels. Pour l’instant, le pays attend de voir comment les choses évolueront. Comme l’a si bien résumé un citoyen désabusé : “Au moins, on ne peut pas dire qu’ils parlent pour ne rien dire. Et puis, qui sait ? Peut-être que les hippopotames seront meilleurs que les humains pour diriger le pays”.
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