Le vent, en quête de chômage, fait grève, laissant les girouettes anxieuses!

Sous un ciel déconcertant, le vent a décidé de prendre un congé sabbatique. Les girouettes du monde entier, sans emploi et perturbées, cherchent à se reconvertir.

Le vent, cette douce brise caressant les visages lors des journées ensoleillées ou ce redoutable souffle faisant gémir les volets durant les nuits orageuses, a décidé de prendre une pause indéfinie. “C’est suffisant ! Je suis constamment sous pression, je travaille jour et nuit sans relâche. Il est temps que je prenne du temps pour moi”, a déclaré le vent dans une déclaration hachée et brouillée, laissant les auditeurs chercher le sens entre les rafales sonores.

Le monde, habitué à voir les girouettes s’agiter pour indiquer la direction du vent, est stupéfait. Les girouettes, se sentant inutiles et anxieuses, cherchent des moyens de se reconvertir. “Nous n’avons jamais eu besoin de penser à autre chose. Notre travail était simple – indiquer la direction du vent. Mais maintenant, nous sommes aussi perdues que des feuilles en automne”, s’est lamenté Mme Giro, représentante des girouettes du monde entier.

La nature, quant à elle, est déconcertée par ce hiatus inattendu. Les feuilles restent immobiles, les vagues de l’océan sont plus calmes et les cerfs-volants sont au chômage technique. Même les éoliennes, ces géantes tournantes, sont en mode veille, attendant le retour de leur allié. “C’est la première fois dans l’histoire de l’existence que nous avons vu le vent en grève. C’est un bouleversement total de l’écosystème. Nous espérons que le vent reviendra bientôt”, a confié le professeur Tournesol, célèbre météorologiste.

En attendant, le monde retient son souffle, espérant le retour du vent. “Nous espérons que le vent réalisera à quel point nous avons besoin de lui. Nous avons hâte de tourner encore et montrer au monde la direction du vent”, conclut Mme Giro, sa voix vacillante trahissant son inquiétude.

“J’ai juste besoin de me sentir apprécié et de prendre une pause sans tous ces tourbillons de responsabilité, je ne suis pas sûr de quand je reviendrai…”, murmura le vent en se faisant de plus en plus discret.