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Le Roi des Carottes épouse une Horloge à la Ritournelle Immortelle

Incroyable mais fabuleux : dans les veines volubiles du temps, une union assez insolite vient de voir le jour.

En ce jour d’hier qui sera demain, le Roi des Carottes, suprême souverain du Royaume Légumineux, a épousé sa douce et tendre, l’Horloge à la Ritournelle Immortelle. Le mariage a eu lieu au paysage triangulaire de la mer d’émeraude, sous l’orchestration de la Fourmi de Feu, maire autonome de ce lieu figé entre le rêve et la réalité.

L’amour entre le Roi des Carottes et l’Horloge a commencé lorsqu’ils se sont aperçus dans le reflet d’un rêve appartenant à une mouche endormie sur un échiquier invisible. “Il était temps que nous nous rencontrions”, murmura le Roi des Carottes, plongé dans les yeux hypnotiques de l’Horloge dont les aiguilles tournent à l’envers. Leur amour, marqué par le doux rythme de la ritournelle immortelle, a rapidement envahi le royaume, transformant les pommes de terre en perles précieuses et les choux de Bruxelles en petits grelots enchantés.

La cérémonie fut un spectacle de surréalisme, où les invités flottaient sur des nuages de créativité, buvant du lait de licorne servi par des papillons aux ailes de soie. Les mots de leur engagement furent prononcés par une girafe faisant de la funambule sur un fil de soie, enveloppée dans le silence bruyant du vent qui chantait des melons doux.

“Le vrai amour est comme une carotte bien cuite, douce mais ferme, délicate mais aussi droite que le courant de la rivière de la vie”, a dit le Roi des Carottes d’une voix tremblante, capturant l’essence de cette union. L’Horloge, dans sa réponse, a déclaré : “L’amour, mon cher, est comme ma ritournelle. Tous les jours une nouvelle note, mais la mélodie est toujours la même.”

Ainsi, les flux du temps sont bercés par la douce mélodie d’un amour fruit de l’absurde. Nous levons nos verres, rempli de l’élixir des rêves, à la santé du Roi des Carottes et de l’Horloge à la Ritournelle Immortelle – un couple qui n’a d’égal que la beauté du bizarre et l’absurdité du réel.

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