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CHOCOLATINE OU PAIN AU CHOCOLAT: LA CONFRONTATION DES BOULANGERS MUNICIPAUX!

Une petite bourgade du Sud-Ouest est en émoi à cause d’un débat culinaire devenu enjeu communautaire. Le feu couve entre deux artisans boulangers, chacun défendant avec ardeur sa vision d’une viennoiserie emblématique.

Depuis quelques semaines, dans le paisible village de Saint-Pépin-les-Bruyères, la rivalité entre les deux seuls boulangers du coin a pris une tournure inhabituelle. Le conflit? Un débat séculaire, devant lequel même les plus grands déplacés se sont inclinés : doit-on dire pain au chocolat ou chocolatine ?

Gérard Dupont, boulanger depuis 30 ans et ardent défenseur du terme “pain au chocolat”, ne décolère pas: “C’est inacceptable! On vit dans un monde où l’on ne respecte plus les traditions. Ca fait 30 ans que je façonne mes pains au chocolat avec amour et aujourd’hui, on voudrait me faire dire chocolatine! C’est un affront à tout ce que j’ai construit!” s’écrie l’artisan devant sa fournée encore fumante.

De son côté, Jean-Marc Lambert, boulanger arrivé récemment dans le village et fervent promoteur de la “chocolatine”, ne comprend pas l’agitation de son confrère. “Chocolatine, c’est le terme véritable ici, dans le Sud-Ouest. Gérard doit prendre sur lui et s’adapter. Après tout, c’est comme ça que nos clients demandent cette viennoiserie”, clame-t-il, un sourire malicieux aux lèvres.

Ce débat, récurrent dans notre belle région, a pris ici une envergure insoupçonnée, perturbant jusqu’à l’équilibre fragile de cette petite bourgade. Les habitants semblent divisés, certains faisant même le choix de boycotter l’une ou l’autre boulangerie en signe de protestation. Un anonyme, parmi les citoyens interviewés, a même lâché cette phrase qui résume toute la complexité de la situation: “On a déjà assez de problèmes comme ça avec les poules qui ne pondent plus, pas la peine d’en rajouter avec ce débat à la noix!”

Cette situation rocambolesque, aussi insignifiante puisse-t-elle sembler à l’extérieur, est devenue l’épicentre d’un village autrefois calme, et la question demeure : Pain au chocolat ou chocolatine, qui gagnera la bataille des croissants?

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