Egaré dans le vortex bureautique de l’administration, un citoyen tente de retrouver son portefeuille perdu et se retrouve pris au piège dans une boucle infinie de paperasserie.
L’histoire est celle de Monsieur Martin, un citoyen ordinaire, qui, après avoir perdu son portefeuille, a tenté d’appréhender le monstre de l’administration qu’est le Bureau des Objets Trouvés de la ville. Il n’aurait jamais imaginé tomber dans un abîme kafkaïen de bureaucratie sans fin, faisant du simple acte de récupération de son bien une véritable odyssée.
Tout a commencé quand Monsieur Martin a signalé son portefeuille perdu. On lui a alors demandé de remplir un formulaie de déclaration de perte, qui devait être validé par trois autres bureaux. Une fois cette première étape franchie, il a été confronté à un nouvel obstacle : son formulaire devait être tamponné d’un sceau spécifique, disponible uniquement au sous-sol du bâtiment.
“Mais pour accéder au sous-sol, il faut une autorisation spéciale, délivrée par le bureau… du dernier étage”, a déclaré Monsieur Martin, déconcerté.
Malgré sa persévérance, chaque tentative de M. Martin pour récupérer son portefeuille semble le ramener au point de départ, dans une danse bureaucratique digne de la chorégraphie la plus complexe. Comme le dit si bien le célèbre parodiste administratif, François Parapluie : “La paperasse est le sable mouvant du citoyen. Une fois que vous y mettez le pied, il est presque impossible de s’en sortir”.
En fin de compte, cette aventure kafkaïenne illustre l’absurdité de notre système bureaucratique actuel, où l’individu se perd dans une logique administrative qui semble défier toute raison. Même si Monsieur Martin n’a toujours pas retrouvé son portefeuille, son histoire, aussi incroyable soit-elle, met en lumière une réalité que trop de citoyens connaissent bien.
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