“Malgré son envol spectaculaire, un aigle libéré lors d’un événement de protection de la faune se retrouve coincé dans les mailles du filet administratif. Selon les autorités, sa liberté serait contraire aux normes bureaucratiques.”
Dans une tournure kafkaïenne pour le moins inattendue, l’aigle majestueux qui avait fièrement pris son envol lors de la cérémonie de clôture de la Semaine de la Protection de la Faune se retrouve désormais au cœur d’un imbroglio administratif sans précédent. Malgré sa récente libération dans le ciel bleu, l’oiseau se voit désormais confronté à une cage invisible mais bien réelle : les normes bureaucratiques.
En effet, selon le service d’Homologation des Animaux de l’Administration, l’aigle n’aurait pas rempli correctement le formulaire A34-B, nécessaire pour voler librement dans l’espace aérien national. “C’est une véritable aberration,” s’étonne Jean-Philippe Duroc, le directeur du parc naturel d’où l’aigle a été libéré. “Nous n’avions jamais entendu parler de ce formulaire avant, et encore moins que les aigles en avaient besoin pour voler.”
De manière plus absurde, la réintroduction de l’aigle dans son habitat naturel est bloquée par le Comité de Réintroduction des Espèces, car celui-ci affirme que l’espèce de l’aigle n’est pas en voie de disparition et n’a donc pas besoin d’être réintroduite. “C’est un véritable labyrinthe bureaucratique avec des ramifications pour le moins surréalistes,” déclare Sarah Leforestier, une militante pour la protection des animaux. “La nature elle-même semble être contrainte par les règles absurdes de la paperasse.”
La citation tonitruante de Roland Duchamp, le sous-directeur de l’Office National de la Faune, conclut parfaitement cette affaire : “Il semblerait que nous avons un aigle qui ne peut voler librement car il n’a pas coché la bonne case sur un formulaire. C’est le genre de problèmes auxquels notre majestueux aigle doit faire face à cause de l’enchevêtrement surréaliste et kafkaïen de notre système administratif.”
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