Chassez le ridicule, il revient au galop : une municipalité normande déroute par son insistance à contrôler l’impossible.
Dans ce tourbillon kafkaïen qui se joue à Pont-L’Évêque, la mairie a décidé d’imposer une régulation improbable. Une décision aussi surréaliste qu’inapplicable, imposer aux cigognes de respecter les règles d’urbanisme. Oui, vous avez bien lu, les grands échassiers auront désormais l’obligation de déclarer à la mairie la construction de leurs nids.
« Il s’agit d’une précaution nécessaire pour garantir la sécurité de tous, nous ne pouvons pas laisser ces oiseaux construire leurs gigantesques structures sans aucun contrôle », justifie Madame Ganache, directrice de l’urbanisme. Une décision qui, en plus de semer la confusion, a suscité une vague de protestations parmi les défenseurs des animaux.
Pour rendre la chose encore plus surréaliste, selon un arrêté municipal, les cigognes ayant édifié leur nid sans autorisation préalable seraient passibles d’une amende de 150 euros. « Nous devons nous assurer que toutes les constructions respectent les réglementations en vigueur, même si elles sont faites par des cigognes », insiste Madame Ganache.
« La façon dont ils ont décidé de gérer cette situation est un véritable casse-tête pour nous tous. C’est comme s’ils attendaient que les cigognes se mettent en file indienne pour déposer leurs demandes de permis de construire », rit Jean-Michel Doucet, président de l’Association de Protection des Oiseaux de Normandie.
L’ironie de la situation a rapidement attiré l’attention de la presse nationale et internationale, transformant la petite ville de Pont-L’Évêque en un spectacle kafkaïen. Nombreux sont ceux qui dénoncent une absurdité administrative sans précédent, un exemple parfait de l’incohérence d’une bureaucratie déconnectée de la réalité.





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