Au début : Dans un mouvement sans précédent, des escargots géants de mer se sont faufilés dans le Sénat, perturbant une session plénière, pour demander la reconnaissance de leurs droits de propriété de coquille.
Les escargots, qui, selon les scientifiques, peuvent atteindre jusqu’à deux mètres de longueur, ont surpris les sénateurs en s’infiltrant silencieusement dans la salle. Armés de banderoles rédigées en écriture escargotienne, les gastéropodes ont revendiqué le droit de posséder et de protéger leurs coquilles, qu’ils considèrent comme leurs maisons naturelles.
“Nous nous sommes réveillés ce matin pour trouver ces créatures rampantes sur le sol du Sénat”, a déclaré un employé de l’entretien, qui a demandé à rester anonyme. “Au début, nous avons pensé qu’il s’agissait d’une blague, mais lorsqu’ils ont commencé à afficher leurs pancartes, nous avons réalisé qu’ils étaient sérieux.”
Selon un spécialiste des langues gastéropodiques, dont l’existence même jusqu’à ce jour était peu connue du grand public, les inscriptions sur les bannières se traduisent par des slogans tels que “Coquilles à ceux qui les occupent” et “Non à la spoliation de coquilles”.
“C’est une situation incroyablement unique”, a déclaré le sénateur Alphonse Gastropoda, un expert auto-proclamé en droit des mollusques. “Je crois comprendre que ces créatures veulent simplement que nous reconnaissions leur droit naturel à protéger leur habitat. C’est une question de dignité escargotienne.”
Bien que cette situation puisse sembler absurde et hilarante pour certains, elle soulève des questions sérieuses sur les droits des animaux et leur reconnaissance dans notre société. Les sénateurs sont actuellement en délibération pour décider de la prochaine étape à suivre. “Nous devons être prudents”, a déclaré Gastropoda. “Après tout, si nous ne prenons pas cette affaire au sérieux, qui sait quel animal pourrait débarquer ici ensuite – des étoiles de mer demandant la citoyenneté?”
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