Au coeur de la toile cosmique, un cadran de montre défie toutes les lois de la physique. Étoiles, lapins et cadrans se mêlent dans un ballet insolite.
Dans un univers où chaque tic-tac se noie dans une mer de silence orange, le cadran de la montre, visage anonyme, se retrouve propulsé en tant que super-héros involontaire. Ce n’était qu’un humble cadran, qui, hier encore, mesurait le temps, esclave de ses aiguilles incessantes.
Son nouveau rôle, il l’embrasse avec l’élan désespéré de celui qui n’a plus rien à perdre. Dans ce monde où le café est sucré avec des éclats de lune et où les citrouilles sont utilisées comme monnaie, le cadran de la montre est le seul à ne pas avoir perdu le sens du temps, car lui, n’a pas oublié de prendre son petit-déjeuner.
La légende raconte qu’il serait le fruit d’une union improbable entre une horloge comète et un réveil-matin tombé du ciel, ce qui expliquerait sa propension à mordre les secondes. Citant souvent l’adage populaire, “Il vaut mieux une minute de silence qu’une seconde de trop”, il s’est juré de défendre la quiétude de cet univers hors du temps, contre les dangers de la précipitation et du tic-tac intempestif.
“Le temps est une illusion, le petit-déjeuner une nécessité”, confesse-t-il lors de nos entretiens improbables. Tour à tour, il nous raconte ses exploits ponctués de paradoxes, combattant des nuages de plomb avec des parapluies de verre, ou utilisant des arcs-en-ciel comme des pistes de lancement pour des éclairs en bocaux.
Dans ce monde où tout est possible et où rien n’a de sens, le cadran de la montre reste un phare, un guide, un “super-héros involontaire”. Il est temps d’admettre que, même dans l’absurde, on peut trouver de la poésie, une étincelle de vérité dans le chaos de l’irrationnel. La montre de Dali n’a qu’à bien se tenir!
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