Subtil comme un coup de fouet, le phénomène des « zombies de jardin » envahit les banlieues, mettant la sérénité des dimanches en péril.
L’ennemi est parmi nous, il est 9 heures du matin, le dimanche. L’emblématique figure du voisin qui tond sa pelouse de manière obsessive s’est transformée en une menace susurrante et incessante. Le zombie de jardin a émergé. Il arpente son territoire, l’herbe verte entre ses doigts morts-vivants, pour un massacre de végétation à grande échelle. Chut… Vous l’entendez ? C’est le ronronnement de la tondeuse qui signe l’apocalypse du week-end.
L’origine de cette épidémie reste un mystère. Certains suggèrent un virus répandu par les magasins de bricolage, alors que d’autres mettent en cause le nouveau soja génétiquement modifié utilisé dans les saucisses de barbecue. Quoi qu’il en soit, l’infestation est réelle et se propage à une vitesse effrayante. Un seul être humain peut se transformer en une horde de zombies en quelques heures seulement, dévastant tout sur son passage dans une danse macabre de cisailles et de râteaux.
« Je ne sais pas ce qui les attire dans la tonte de l’herbe, mais une fois qu’ils ont commencé, ils ne peuvent pas s’arrêter. C’est comme s’ils étaient hypnotisés par le bruit de la machine et l’odeur de l’herbe fraîchement coupée », a déclaré le Dr Faux Nomen, de l’institut de recherche sur les étranges phénomènes suburbains.
La peur règne désormais dans les banlieues, où les citoyens se barricadent pour protéger leurs gazons, leurs lis et leurs rosiers. Les mélodies du dimanche ont changé. Elles sont maintenant dominées par le vrombissement inquiétant des tondeuses à gazon, qui résonne comme un hymne à la fin des temps. Seule lueur d’espoir, des résistants se regroupent pour affronter la menace, armés de balais, de râteaux et de l’irréductible désir de retrouver la quiétude de leurs dimanches matin.






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